Pourquoi n’est-il pas préférable d’être confronté directement à la maladie que de se faire vacciner ?

Les vaccins ont pour principe de mettre les mécanismes de défense de notre corps à contribution : ils stimulent la formation d’anticorps contre un virus ou une bactérie en particulier. Si par la suite nous sommes exposés à ce microbe, notre système immunitaire est prêt à contre-attaquer efficacement. En effet, se faire vacciner, c’est se protéger de la maladie sans risquer ses conséquences.

Entre 5 mois et 2 ans, les enfants forment leur propre système immunitaire au contact des différentes maladies infectieuses. Ils s’immunisent naturellement contre différents microbes en y étant exposés tous les jours dans leur environnement.
Toutefois, il existe des microbes qui peuvent engendrer d’emblée des maladies qui sont à tort considérées comme de simples « maladies d’enfant », bénignes, alors que leurs potentielles complications sont graves, voire mortelles. Les oreillons, par exemple, s’accompagnent d’une inflammation très douloureuse des glandes salivaires et peuvent causer des atteintes au système nerveux central. La rougeole s’accompagne d’une inflammation du cerveau dans 1 cas sur 1.000 et peut occasionner des troubles neurologiques graves, voire mortels, chez des enfants tout à fait sains auparavant.

La vaccination épargne ce type de risque, non négligeable, aux enfants. Elle n’altère pas la capacité de leur corps à se construire une protection naturelle contre les agents extérieurs (allergènes, poussières, microbes contre lesquels il n’existe pas de vaccin…).

De plus, certaines vaccinations reçues dans la prime enfance protègent toujours la personne à l’âge adulte. Elles la préservent de maladies qui sont plus intenses et occasionnent plus de complications si on les contracte étant adulte.

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