L’aluminium dans les vaccins est-il dangereux ?

A ce jour, les sels d’aluminium (phosphate et surtout hydroxyde d’aluminium) constituent l’adjuvant le plus utilisé dans le monde. Ils entrent dans la composition de nombreux vaccins courants et, pour certains, depuis près d’un siècle. Leur emploi répond à une règlementation stricte : les doses permises sont définies et les contrôles sont nombreux. Les quantités utilises dans les vaccins sont extrêmement faibles (moins d’1 mg par dose). Lorsque l’on prend en compte la vaccination pendant les 6 premiers mois de vie, suivant le schéma recommandé en Fédération Wallonie-Bruxelles, on arrive à plus ou moins 2,8 mg d’aluminium absorbé. En comparaison l’allaitement maternel pendant 6 mois amène plus ou moins 7 mg et le lait en poudre pendant 6 mois amène près de 40 mg. Le fait que l’aluminium arrive via injection dans le corps du bébé ne change rien par rapport au fait qu’il est digéré lors de son alimentation. L’estomac du bébé, non encore mature, est en effet poreux.

Ces quinze dernières années, il y a eu des controverses régulières à propos des effets indésirables supposés des sels d’aluminium.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est penchée sur la question. A la lueur des données disponibles à ce jour à l’échelle internationale, elle a décidé que l’on pouvait continuer à employer des vaccins contenant des sels d’aluminium.

L’OMS estime en effet que les principales réactions connues et imputables à l’aluminium des vaccins sont des réactions inflammatoires locales (à l’endroit où la piqûre a été réalisée). Il n’y a actuellement aucune raison de remettre en cause les nombreux vaccins contenant de l’aluminium. Selon les experts, ce serait se priver à tort de la protection qu’ils assurent face à des maladies infectieuses graves.

Plus d’informations : La vaccination, c’est quoi ?

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