Bronchiolites et pneumonies : vacciner contre le VRS peut faire baisser les hospitalisations

Le virus respiratoire syncytial (VRS, ou RSV en anglais) est la cause la plus fréquente d’infection respiratoire chez les nourrissons et les jeunes enfants. Il peut entrainer des maladies telles que la bronchiolite ou la pneumonie. Presque tous les enfants l’attrapent une fois avant l’âge de deux ans, et il touche également les personnes à risque âgées de plus de 60 ans. Contre ce virus, un vaccin existe et c’est le moment de le faire.

Pourquoi vacciner contre le VRS ?

Le virus respiratoire syncytial (VRS) est très contagieux et se transmet facilement, comme un rhume.

Quand le virus pénètre dans les voies respiratoires inférieures, il peut provoquer une bronchiolite ou une pneumonie, et entraîner une difficulté respiratoire importante ou des difficultés à s’alimenter. Dans 1 cas sur 20, notamment chez les enfants de moins d’un an, une hospitalisation est nécessaire.

La vaccination contre le VRS est donc recommandée pour protéger les nourrissons avant leur premier contact avec le virus.

Elle est aussi conseillée à certaines personnes à risque âgées de plus de 60 ans, aux personnes immunodéprimées et aux personnes vivant en institution, et de façon plus générale à tous les plus de 75 ans.

Comment protéger les bébés qui entament leur première « saison VRS » ?

Ce virus circule particulièrement en automne et en hiver. Le début de la saison VRS 2025-2026 a été fixé officiellement au 1er octobre 2025. Pour les nourrissons, les mesures de protection dépendent de la date de naissance :

  • Les enfants nés entre le 19 février et le 30 septembre 2025 peuvent bénéficier de l’injection d’anticorps appelés Nirsevimab (Beyfortus®), qui les protègeront pendant 6 mois. Cela peut se faire, après prescription, chez votre médecin généraliste, le pédiatre ou auprès de la consultation ONE, dans le courant des mois de septembre et octobre 2025.
  • Pour les enfants nés à partir du 1er octobre 2025 et jusqu’à la fin de la saison prévue en février/mars 2026, l’idéal est de recevoir les anticorps dès les premiers jours de vie à la maternité ou directement après votre séjour à la maternité chez votre médecin généraliste ou pédiatre.
  • Si la date de l’accouchement est prévue entre le 1er septembre et le 31 janvier, une deuxième option est possible. La femme enceinte peut être vaccinée entre la 28ème et la 36ème semaine de grossesse. Via le placenta, elle va alors transmettre au bébé des anticorps qui le protègeront durant ses 6 premiers mois de vie.

Plus d’informations sur le VRS et sa vaccination